Quelques dates marquantes
Le presbytère, aujourd’hui situé rue de l’église (gites de france) se situait à l’origine entre l’église et le château de Cuzac. Il fût brulé lors des guerres de religions par les Huguenots (autre nom des protestants) vers la moitié du XVIIe siècle.
En 1728 les habitants d’Ournes, alors rattachés à Cuzac, causent des soucis à l’évéché... Ils veulent que le vicaire de Cuzac réside chez eux pour desservir leur chapelle et les dispenser ainsi de venir à Cuzac !
L’histoire de Cuzac
Le passé ancien de Cuzac est difficile à cerner, notamment à cause de la Révolution Française qui a, comme dans bien des provinces françaises, causé d'importantes destructions d'archives.
Village du Quercy-Rouergue, il a comme ses voisins, participé à l’histoire du Quercy, mais sans particularité spécifique. A l’époque, seules les grandes cités étaient convoitées.
Au Ve siècle, le Quercy eut sa part des malheurs de la Gaule et fut ravagé successivement par les Vandales, les Alains, les Suèves et enfin les Wisigoths qui s’y établirent, pour en être chassés par Clovis. Il suivit ensuite le sort de l’Aquitaine sous les rois francs. Toute belliqueuse et résolue à dompter enfin le midi de la Gaule, toujours rebelle au nord, l’Aquitaine entreprit des guerres terribles. Associé par sa situation géographique à la lutte des Méridionaux, le Quercy fut un des principaux théâtres de ces guerres défensives que favorisaient ses montagnes et ses nombreux défilés. Après le triomphe des Carolingiens, il forma, avec le Rouergue, l’un des neuf comtés établis par l’empereur d’Occident dans le royaume d’Aquitaine, échu à son fils...
Le texte ci-dessus ne comporte que quelques extraits de l'histoire connue de Cuzac. Si vous souhaitez obtenir le texte complet, cliquez sur l'icone ci-contre :
Vues de Cuzac au début du XXe siècle
XIVe siècle, mais c’est au XVe et XVIe que l’on retrouve trace de «charbonnières» ou carbonnières, petites mines à flanc de côteaux, exploitées par les paysans du lieu.
Question population, les premiers chiffres que l’on a remontent à 1774. Avec 615 habitants et 18 paires de bœufs. Puis en 1806 : 827 habitants. Cette augmentation est probablement consécutive à l’exploitation des mines de Decazeville et de St-Perdoux/ Viazac. De surcroît l’activité était intense sur le Lot. C’était le temps béni des gabarriers...
Les habitants de Cuzac
Comme beaucoup de villages alentours, les Cuzacois ont longtemps vécu des travaux des champs et de la vigne (il y avait en 1850, 1 famille sur 5 qui vivait de la vigne). Plus tard, avec l’exploitation des mines de houille de St-Perdoux et Viazac et du bassin Viviez-Decazeville, mais aussi du fait de la navigabilité du Lot, beaucoup travaillaient comme ouvriers. A propos des mines de Decazeville, les premiers textes connus font état d’une exploitation de «charbon de terre» au
Le nom de Cuzac
Comme beaucoup de noms de villages, il est sans doute dérivé du nom de personnes y ayant vécu (souvent des seigneurs). Les premières traces du nom « Cuzac » remontent aux bulles apocryphes de Figeac en 755 : Cunnaxa, puis Cuxiaco dans les bulles d’Eugène III en 1147.
Appartenance de Cuzac
au Département du Lot
Cuzac n’appartient au Lot que depuis la Révolution Française de 1789. Auparavant il était rattaché à la grande province du Quercy-Rouergue. Au Rouergue pour l’état civil et au diocèse de Rodez pour la paroisse. Le 20 janvier 1790 une commission se réunit à Rodez sous la présidence du député-évêque Mgr de Colbert pour remplacer la province Rouergue-Quercy par le département de l’Aveyron. Les représentants du Quercy s’opposent alors à l’union du Quercy à l’Aveyron et constituent donc le département du Lot.
Le Lot était d’ailleurs bien plus grand qu’aujourd’hui puisqu’il comprenait également l’arrondissement de Montauban, cédé lors de la création du Tarn-et-Garonne en 1808.
L’église Saint-Saturnin (Saturnin de Toulouse, aujourd’hui plus connu sous le nom de saint Sernin, est le premier évêque chrétien de Toulouse répertorié)
Elle date du XIIe et XIIIe siècles et est de style roman. Elle a été à deux reprises rebâtie au cours du XVe et XVIIe. On voit d’ailleurs assez bien les différentes pierres marquant les limites des reconstructions. A noter que les deux chapelles extérieures ont été construites du temps de Louis XI. Elle «appartient» depuis le concordat, au département du Lot et au diocèse de Cahors.
Avant la Révolution elle dépendait du Diocèse de Rodez et au District de Saint-Parthem...